mardi 12 août 2025

J.R.R. TOLKIEN | Ralph BAKSHI | Tom YOUNG J.R.R. TOLKIEN'S "THE LORD OF THE RINGS" prospectus | flyer program 1978, Loring Publishing Corp., Printed in U.S.A. 30,4 x 23,8 cm (11,97 × 9,37 inch.) 20 pages colors. Nice copy.



J.R.R. TOLKIEN | Ralph BAKSHI | Tom YOUNG

J.R.R. TOLKIEN'S "THE LORD OF THE RINGS" prospectus | flyer

1978, Loring Publishing Corp., Printed in U.S.A.

Brochure folio de 20 pages y compris la couverture, le tout imprimé en couleurs ou deux couleurs. Agrafé. Excellent état, proche du neuf.

30,4 x 23,8 cm (11,97 × 9,37 inch.)

Le premier plat de couverture illustrée est de Tom Young (Gandalf brandissant une épée géante, avec deux hobbits à ses pieds).

Ce prospectus promotionnel a été publié à l'occasion de la sortie au cinéma en 1978 du film d'animation de Ralph Bakshi. Tom Jung, artiste et illustrateur américain célèbre pour ses affiches de films, a notamment réalisé des affiches iconiques pour Star Wars (1977), The Empire Strikes Back (1980) et Apocalypse Now (1979), ainsi que pour The Lord of the Rings (1978) de Ralph Bakshi, dont cette image fait partie de la campagne promotionnelle officielle.











The Lord of the Rings, film d’animation réalisé par Ralph Bakshi et sorti en 1978, constitue la première adaptation cinématographique ambitieuse de l’œuvre de J. R. R. Tolkien. Production américano-britannique distribuée par United Artists, elle couvre librement les événements des deux premiers volumes (The Fellowship of the Ring et The Two Towers), interrompant le récit après la bataille de Helm’s Deep. Réalisé avec un mélange d’animation traditionnelle et de rotoscopie – procédé consistant à retracer image par image des prises de vue réelles – le film se distingue par son esthétique sombre, ses décors stylisés et ses effets visuels parfois psychédéliques. La musique de Leonard Rosenman, mêlant orchestre symphonique et accents contemporains, renforce l’atmosphère dramatique. À sa sortie, l’œuvre reçut un accueil mitigé : louée pour son audace technique et la fidélité de certains passages, mais critiquée pour ses condensations scénaristiques et sa fin abrupte. Malgré son inachèvement – la suite annoncée ne vit jamais le jour –, ce long métrage exerça une influence notable sur l’imaginaire visuel des adaptations ultérieures, Peter Jackson reconnaissant s’être inspiré de certaines compositions de plans. Devenu film culte auprès des amateurs d’animation et des passionnés de Tolkien, il demeure un jalon important de l’histoire du cinéma fantastique.

The Lord of the Rings, an animated film directed by Ralph Bakshi and released in 1978, was the first ambitious cinematic adaptation of J. R. R. Tolkien’s work. A British-American production distributed by United Artists, it loosely covers the events of the first two volumes (The Fellowship of the Ring and The Two Towers), ending the story after the Battle of Helm’s Deep. Created with a blend of traditional animation and rotoscoping – a process involving tracing over live-action footage frame by frame – the film stands out for its dark aesthetic, stylized backgrounds, and at times psychedelic visual effects. Leonard Rosenman’s score, combining symphonic orchestration with contemporary accents, heightens the dramatic atmosphere. Upon its release, the work received mixed reviews: praised for its technical boldness and the fidelity of certain passages, but criticized for its narrative compression and abrupt ending. Despite remaining unfinished – the announced sequel was never made – this feature film had a significant influence on the visual imagination of later adaptations, with Peter Jackson acknowledging that some of his shot compositions were inspired by it. Now a cult classic among animation enthusiasts and Tolkien admirers, it remains a landmark in the history of fantasy cinema.

J.R.R. Tolkien's "The Lord of the Rings" is a timeless epic that weaves a tapestry of adventure, heroism, and profound themes. Its enduring popularity can be attributed to Tolkien's masterful storytelling, his richly imagined world of Middle-earth, and the timeless lessons it imparts to readers. Whether you are a fan of fantasy literature or simply appreciate a captivating tale, "The Lord of the Rings" is an absolute must-read.​ "The Lord of the Rings" has had an enormous impact on popular culture. Its success led to the development of film adaptations directed by Peter Jackson, which garnered critical acclaim and introduced Middle-earth to a wider audience. The books have been translated into numerous languages, inspiring subsequent generations of fantasy authors and serving as a touchstone for the genre. Tolkien's vivid storytelling and meticulous world-building continue to captivate readers to this day.

Dans The Lord of the Rings (1978) de Ralph Bakshi, l’esthétique visuelle résulte d’un travail collectif supervisé par Bakshi lui-même, qui voulait une animation réaliste mêlant rotoscopie et illustration. Les concepts et storyboards des personnages et scènes majeures sont dus à Mike Ploog, illustrateur de renom, tandis que les arrière-plans et décors portent la marque du britannique Ian Miller. Un jeune Tim Burton, encore inconnu, participa au tracé de celluloïds rotoscopiques. L’ensemble, enrichi par la contribution de nombreux animateurs et artistes, confère au film son style sombre et singulier, aujourd’hui culte.

In The Lord of the Rings (1978) by Ralph Bakshi, the visual style emerged from a collective effort overseen by Bakshi himself, who aimed for a realistic animation blending rotoscoping and illustration. The concepts and storyboards for the main characters and key scenes were created by renowned illustrator Mike Ploog, while the backgrounds and settings were crafted by British artist Ian Miller. A young and then-unknown Tim Burton contributed by tracing rotoscoped cels. Together with the work of many other animators and artists, these contributions gave the film its dark, distinctive style, now considered a cult classic.

Inutile de présenter en français le Seigneur des Anneaux, livre au gigantesque retentissement universel et dont l'adaptation cinématographique n'a fait qu'amplifier une renommée déjà acquise. Les trois volets de ce roman-monde fantasy : La communauré de l'anneau. Les deux tours et Le retour du roi, ont été traduits pour la première fois en français par Francis Ledoux pour l'éditeur Christian Bourgois en 1972.

Brochure devenue rare en excellent état de conservation.

Prix : 350 euros

samedi 9 août 2025

[Baron Paul Thiry d'Holbach] La Morale Universelle, ou les Devoirs de l'Homme fondés sur sa nature. Tome premier : Théorie de la morale. Tome second : Pratique de la morale. Tome troisième : Des devoirs de la vie privée. A Paris, chez Baillio et Colas, imprimeurs et chez Denis, l'an IV de la République Française (23 septembre 1795 - 21 septembre 1796) 3 volumes in-8. Bel exemplaire en condition d'époque d'un ouvrage fondamental pour l'histoire des idées dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.



[Baron Paul Thiry d'Holbach]

La Morale Universelle, ou les Devoirs de l'Homme fondés sur sa nature. Tome premier : Théorie de la morale. Tome second : Pratique de la morale. Tome troisième : Des devoirs de la vie privée.

A Paris, chez Baillio et Colas, imprimeurs et chez Denis, l'an IV de la République Française (23 septembre 1795 - 21 septembre 1796)

3 volumes in-8 (21,7 x 14,2 cm) de (4)-XXXIX-(1)-315 ; (4)-274 et (4)-307-(1) pages.

Reliure strictement de l'époque pleine basane granitée caramel, dos lisses ornés aux petits fers dorés, pièces de titre de papier rose-rouge, pièces de tomaisons de papier bleu nuit, double filet fin à froid en encadrement des plats, doublures et gardes de papier blanc, tranches jaunes. Quelques petites marques sans importance sur les plats, sinon superbe exemplaire très frais aux reliures très décoratives. Intérieur frais imprimé sur bon papier vergé. A noter un feuillet du tome second avec manque de papier dans l'angle inférieur et perte de quelques lettres qui n'empêche pas la lecture qui peut être restituée (restauré à l'époque au moment de la reliure).



Nouvelle édition.

Publié anonymement en 1776 à Amsterdam chez Marc-Michel Rey pour la première fois, La Morale Universelle ou les Devoirs de l’Homme fondés sur la Nature du baron d’Holbach est un ample traité en trois volumes qui entend fonder la morale sur la seule raison et sur l’observation de la nature humaine, affranchie de toute autorité religieuse. Fidèle à ses convictions matérialistes, l’auteur y décrit l’homme comme un être sensible et social dont le bonheur dépend de l’intérêt bien compris et de la coopération avec ses semblables. La vertu n’est plus un commandement divin, mais une règle pratique visant à assurer à la fois le bien-être individuel et l’harmonie collective. D’Holbach rejette les dogmes, les superstitions et les promesses d’un au-delà, dénonçant la religion révélée comme un obstacle à la liberté, au progrès et à la justice. Il propose une véritable « science de la morale » reposant sur l’étude des causes naturelles des comportements, l’éducation civique, la solidarité et l’égalité devant la loi, et appelle à des réformes sociales et politiques éclairées. Œuvre majeure des Lumières radicales, cet ouvrage se présente comme un manuel d’émancipation intellectuelle et morale, et demeure un jalon essentiel dans l’histoire de l’éthique séculière et de la pensée laïque moderne. Par la clarté de son style et la vigueur de ses démonstrations, il s’adresse autant aux philosophes qu’aux législateurs, offrant une vision universelle des devoirs de l’homme fondée sur la connaissance de la nature et la recherche raisonnée du bonheur. Sa réédition en 1792 puis sous le Directoire (an IV) témoigne de l’importance et de l’actualité de ses principes au cœur de la Révolution française, où ses appels à la justice, à la laïcité et à l’égalité résonnaient comme un programme moral et politique pour le nouvel ordre républicain.

Bien que largement diffusé et commenté à la fin du XVIIIᵉ siècle, l’ouvrage ne fut officiellement condamné par l’Église catholique qu’en 1837 (décret du 4 juillet 1837), date de son inscription à l’Index Librorum Prohibitorum, signe de la persistance, plusieurs décennies après sa parution, de son influence jugée dangereuse pour l’ordre religieux établi. La plupart des autres ouvrages philosophiques du Baron d'Holbach furent également condamnés et ce dès 1770.

« Si la vertu est l’habitude de contribuer au bien être de la vie sociale, le vice doit être défini, l’habitude de nuire au bonheur de la société ». « Si la vertu mérite l’affection, l’estime, la vénération des hommes, le vice mérite leur haine, leur mépris, leurs châtiments ». (extraits)







« Gouverner les hommes, c'est avoir le droit d'employer les forces remises par la Société dans les mains d'une ou de plusieurs personnes pour obliger tous ses membres à se conformer aux devoirs de la Morale. Ces devoirs, comme nous l'avons prouvé ci-devant, sont contenus dans le pacte social par lequel chacun des associés s'engage à être juste, à respecter les droits des autres, à leur prêter les secours dont il est capable, à concourir de toutes ses forces à la conservation du corps, sous la condition qu'en échange de son obéissance et de sa fidélité à remplir ses devoirs, la Société lui accordera protection pour sa personne et pour les biens que son industrie et son travail ont pu légitimement lui procurer. D'après les principes répandus dans cet ouvrage, il est évident que ce pacte renferme tous les devoirs de la morale, puisqu'il engage chaque citoyen à se conformer aux règles de l'équité, qui est la base de toutes les vertus sociales, et à s'abstenir de tous les crimes ou vices qui sont, comme on a vu, des violations plus ou moins marquées de ce contrat fait pour lier tous les membres de la Société. MAIS comme les passions des hommes leur font souvent perdre de vue leurs engagements, ou comme leur légèreté leur fait souvent oublier que leur bien-être propre est lié à celui de leurs associés, il fallut dans chaque Société une force toujours subsistante, qui veillât sur tous les membres du corps politique, et qui fût capable de les ramener sans cesse à l'observation des devoirs qu'ils semblent méconnaître. Cette force se nomme Gouvernement ; l'on peut le définir, la force de la Société destinée à obliger ses membres à remplir les engagements du pacte social. C'est par le moyen des lois que le Gouvernement exprime la volonté générale, et prescrit aux citoyens les règles qu'ils doivent suivre pour la conservation, la tranquillité, l'harmonie de la Société. L'autorité du Gouvernement est juste, parce qu'elle a pour objet de procurer à tous les membres de la Société des avantages que leurs désirs inconsidérés, leurs intérêts mal entendus et discordants, leur inexpérience et leur faiblesse les empêcheraient d'obtenir par eux-mêmes. Si tous les hommes étaient éclairés ou raisonnables, ils n'auraient aucun besoin d'être gouvernés ; mais comme ils ignorent, ou semblent méconnaître à la fois le but qu'ils doivent se proposer et les moyens d'y parvenir, il faut que le Gouvernement, en leur présentant la raison publique exprimée par la loi, les remette dans la voie dont ils pourraient s'écarter ». (extrait)

Dans cette édition de l'an IV on trouve à la fin du troisième volume une intéressante note de l'éditeur pose cet ouvrage dans le contexte révolutionnaire avec des rapprochements entre les excès des rois Louis XIV et Louis XV et la fin prématurée de Louis XVI.










Paul-Henri Thiry, baron d’Holbach (1723-1789), né en Rhénanie et naturalisé français, fut l’une des figures majeures des Lumières radicales. Érudit polyglotte, chimiste et philosophe matérialiste, il tint à Paris un salon renommé où se retrouvaient Diderot, Grimm, Helvétius, Raynal et d’autres esprits libres. Collaborateur actif de l’Encyclopédie, il rédigea de nombreux articles scientifiques et philosophiques. Auteur prolifique, il publia la plupart de ses ouvrages — notamment Le Système de la nature (1770), Le Bon Sens (1772) et La Morale universelle (1776) — anonymement ou sous pseudonyme, afin d’échapper à la censure et aux persécutions. Dans ces traités, il défend une vision du monde entièrement fondée sur les lois de la nature, rejette toute intervention surnaturelle et prône une morale laïque et rationnelle. Son influence fut considérable dans la diffusion de l’athéisme philosophique et dans l’idée que la société pouvait se réformer par la raison, l’éducation et la science. Ce n’est qu’après sa mort que son rôle d’auteur fut pleinement reconnu et que ses écrits furent publiquement rattachés à son nom, confirmant son statut de figure la plus audacieuse et intransigeante des Lumières.

Bel exemplaire en condition d'époque d'un ouvrage fondamental pour l'histoire des idées dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Prix : 1 250 euros

jeudi 7 août 2025

J.R.R. TOLKIEN | Christopher TOLKIEN (publisher) THE SILMARILLION. London, George Allen & Unwin, 1977 First edition. First printing. A very nice and fresh copy.


J.R.R. TOLKIEN | Christopher TOLKIEN (publisher)

THE SILMARILLION. Edited by Christopher Tolkien.

London, George Allen & Unwin, 1977

First edition. First printing. 

Octavo (23 x 14,5 cm | 9,06 × 5,71 inch.)

A very fresh copy with clean and as new dust jacket (protected by mylar film).

Uncorrected error page 190 and 330.

Very clean and white paper. Map.

Original navy blue cloth, gilt back, a near fine copy in unclipped dustwrapper. Bright, crisp copy of the domestic edition (for UK only) with price on front fold-in.


Published posthumously in 1977 by George Allen & Unwin and edited by his son Christopher Tolkien, The Silmarillion is J.R.R. Tolkien’s epic mythological history of Middle-earth, spanning from the creation of the world (Arda) through the First and Second Ages, long before the events of The Hobbit and The Lord of the Rings. Structured in five parts—including the divine Ainulindalë, the tragic saga of the Silmarils, and the fall of Númenor—it weaves a grand narrative of gods, Elves, Men, and dark powers, culminating in the rise of Sauron and the dawn of the Third Age. This foundational work, completed from Tolkien’s manuscripts and notes, is essential to understanding the deep legendarium that underpins his entire fictional universe.













Publié à titre posthume en 1977 par George Allen & Unwin et édité par son fils Christopher Tolkien, Le Silmarillion est la grande fresque mythologique de J.R.R. Tolkien retraçant l’histoire de la Terre du Milieu, depuis la création du monde (Arda) jusqu’à la fin du Second Âge, bien avant les événements de Bilbo le Hobbit et du Seigneur des Anneaux. Structuré en cinq parties — dont la divine Ainulindalë, la tragique saga des Silmarils et la chute de Númenor —, l’ouvrage déploie un récit grandiose peuplé de dieux, d’Elfes, d’Hommes et de puissances obscures, et s’achève sur l’ascension de Sauron et l’aube du Troisième Âge. Complété à partir des manuscrits et notes de Tolkien, ce texte fondamental est essentiel pour comprendre l’univers légendaire qui sous-tend toute son œuvre.

Nice copy

Price | Prix : 600 euros

Anecdotes curieuses sur Buonaparte, suivies de la description historique de l'île d'Elbe, et de rapprochements curieux sur l'histoire de la Révolution et les événements actuels. A Paris, chez les Marchands de Nouveautés, 1814 Brochure in-8 peu commune.


[Anonyme]

Anecdotes curieuses sur Buonaparte, suivies de la description historique de l'île d'Elbe, et de rapprochements curieux sur l'histoire de la Révolution et les événements actuels.

A Paris, chez les Marchands de Nouveautés, 1814

Brochure in-8 (22 x 13,8 cm) de 28 pages. Non rogné. Dérelié. Sans couverture. Très bon état.



Edition originale (?) ou contrefaçon (?), parue simultanément ou presque, avec l'édition donnée à Paris chez F. Schoell, libraire, rue des Fossés-Montmartre, n°14 (en 36 pages).

Ce petit opuscule anonyme anti-napoléonien est rare. Il est enregistré dans la Bibliographie de la France sous le n°512 à la date du samedi 7 mai 1814 (Paris chez F. Schoell - Notre brochure n'est pas référencée dans la Bibliographie de la France et est sans doute une contrefaçon de circonstance). Napoléon est envoyé en exil sur l'île d'Elbe le 3 mai. Pendant ce temps, Louis XVIII monte sur le trône de France et opère une Restauration de la monarchie. Napoléon s'évade de l'île d'Elbe le 25 février 1815 et reprend le pouvoir pour 100 jours. Du 1er au 20 mars 1815, la reconquête du pouvoir par Napoléon est rythmée par son débarquement à Golfe-Juan et sa marche de plus en plus triomphale vers Paris. Cette période est surnommée le « vol de l'Aigle » par l'historiographie favorable à l'empereur. Du 20 mars au 22 juin 1815, c'est le second règne impérial de Napoléon Ier. Cette période voit le rétablissement du contrôle de l'administration et de l'armée par Napoléon, la modification de la Constitution avec l'Acte additionnel, et la reprise de la guerre contre les Alliés (Septième Coalition) qui s'achève par la défaite française à la bataille de Waterloo, et l'abdication de l'empereur qui est exilé à Sainte-Hélène d'où il ne reviendra pas (il y meurt le 5 mai 1821). Du 22 juin au 7 juillet 1815, la Commission de gouvernement, établie à la suite de la seconde abdication, maintient l'existence des pouvoirs exécutifs pendant deux semaines, puis laisse remonter sur le trône Louis XVIII, alors réfugié à Gand, après l'occupation de Paris par les armées britannique et prussienne.














Ce petite recueil d'anecdotes offre quelques traits intéressants attribués à Bonaparte. L'auteur, resté anonyme, a-t-il fidèlement rapporté ? ou a-t-il ajouté de son propre chef des dires qui n'étaient pas du général empereur ?

"Il y a en France, disait Buonaparte, quelques personnes heureuses qui vivent dans leurs terres avec trente ou quarante mille francs de rente ; je saurai bien les atteindre."

"Jamais homme eut moins de respect pour la vie et la propriété des hommes ; sa maxime était de dire : "Je suis maître de tout ; le dernier homme et le dernier écu m'appartiennent."

Cette brochure se termine par un court texte intitulé : Relation de ce qui s'est passé à Fontainebleau entre Buonaparte, plusieurs Maréchaux et Généraux, à la nouvelle de la déchéance de Napoléon, prononcée par le Sénat dans sa séance du 3 avril 1814.

Très bon exemplaire de cette brochure peu commune.

Prix : 250 euros