jeudi 4 décembre 2025

Mme X ... et Paul REBOUX (auteur) | Sylvain SAUVAGE (illustrateur) | TRENTE-DEUX POEMES D'AMOUR. Illustrations gravées à l'eau-forte par Sylvain Sauvage. Se trouve à Paris, aux éditions G. Crès et Cie, 1923. Un des 785 exemplaires sur vélin teinté. « Édition très recherchée et cotée » (Carteret)


Mme X ... et Paul REBOUX (auteur) | Sylvain SAUVAGE (illustrateur)

TRENTE-DEUX POEMES D'AMOUR. Illustrations gravées à l'eau-forte par Sylvain Sauvage.

Se trouve à Paris, aux éditions G. Crès et Cie, 1923

1 volume petit in-8 oblong (19,5 x 10,2 cm) broché de (4)-XI-133-(2) pages. Avec une vignette à l'eau-forte sur la couverture et une vignette à l'eau-forte (différente) sur la page de titre. Avec 34 vignettes à l'eau-forte en tête des chapitres, le tout par Sylvain Sauvage. Très bon état.

Tirage à 1000 exemplaires.

Celui-ci, un des 785 exemplaires sur vélin teinté (dernier papier).









Ce livre a été achevé d'imprimer le 28 mars 1923, pour le texte par Coulouma à Argenteuil (H. Barthélémy directeur), et pour les eaux-fortes par Schutzenberger, imprimeur à taille-douce à Paris.

32 poèmes d'amour pour célébrer la rencontre sensuelle et amoureuse de deux amants. Des débuts timides jusqu'aux explosions charnelles. Cet ouvrage a paru pour la première fois en 1921.

"D'exquis poèmes en prose (composés par une dame amoureuse), d'un charme troublant et évocateur. Passionné autant que les Chansons de Bilitis, mais sans perversité, d'une audace voilée, ce livre conte les amours [...]" (La Revue Mondiale, Jean Finot, 1921)









« Édition très recherchée et cotée » (Carteret)

Très belle édition sensuellement illustrée par Sylvain Sauvage.

Prix : 350 euros

lundi 1 décembre 2025

BOCCACE (Giovanni) | Le Décaméron de Boccace. Traduction complète par Antoine Le Maçon conseiller du Roy et trésorier de l'extraordinaire de ses guerres, secrétaire de la Reine de Navarre (1545), illustré par Jean Gradassi "Le Miniaturiste". Le Chant des Sphères, Editions d'art Sefer, Nice (1978) | 5 volumes in-4 | Un des 300 exemplaires avec suite en sépia et un dessin original en couleurs signé par l'artiste | Reliures en cuir décoré de l'éditeur | Bel exemplaire.


BOCCACE (Giovanni).

Le Décaméron de Boccace. Traduction complète par Antoine Le Maçon conseiller du Roy et trésorier de l'extraordinaire de ses guerres, secrétaire de la Reine de Navarre (1545), illustré par Jean Gradassi "Le Miniaturiste".

Le Chant des Sphères, Editions d'art Sefer, Nice (1978)

5 volumes in-4 (27 x 21 cm), environ 200 à 230 pages par volume. Illustrations hors-texte coloriées au pochoir. Lettrines imprimées en couleurs et décors dorés.

Reliures plein cuir décoré à froid et doré (éditeur). Têtes dorées, tranche inférieure non rognée. Les suites en sépia sont reliées à la fin des volumes ainsi que le dessin original (fin du dernier volume). Le certificat d'authenticité est bien présent. Le dos des deux premiers volumes est légèrement plus clair (voir photo).


Edition originale sous cette forme.

Un des 300 exemplaires avec suite en sépia et dessin original signé par l'artiste.

Tirage total à 2500 exemplaires. Tous les exemplaires ont été imprimés sur papier vélin de Lana filigrané.














Le Décaméron (vers 1350) est l’un des chefs-d’œuvre fondateurs de la littérature italienne : une suite de cent nouvelles contées par dix jeunes Florentins réfugiés hors de la ville ravagée par la peste noire. Mélange unique d’esprit, d’érotisme, de satire sociale et d’observation morale, l’ouvrage forme une véritable comédie humaine avant l’heure, influençant toute la tradition narrative européenne.

Belle édition de luxe, richement illustrée en sérigraphie et pochoir par Jean Gradassi (1907-1989), dans un style inspiré des enluminures médiévales.

Bel exemplaire de ce classique de la littérature grivoise ici magistralement illustré par Jean Gradassi.

Prix : 650 euros

IMPORTANT : Expédition gratuite partout en France métropolitaire. Frais de port à ajouter pour une expédition en Europe (50 euros). Pas d'expédition vers les USA et autres pays hors Europe.


mardi 25 novembre 2025

COQUELIN CADET | Henri PILLE (illustrateur) | Angelo MARIANI (dédicataire) Le Livre des Convalescents. Dessins de Henri Pille. Préface de Armand Silvestre et de Touchatout. Paris, Tresse, 1885 [imprimerie Darantière à Dijon] 1 volume grand in-8 broché. Exemplaire de dédicace offert à Angelo Mariani, inventeur du vin tonique à la coca. Avec double dédicace et dessin original.


COQUELIN CADET | Henri PILLE (illustrateur) | Angelo MARIANI (dédicataire)

Le Livre des Convalescents. Dessins de Henri Pille. Préface de Armand Silvestre et de Touchatout.

Paris, Tresse, 1885 [imprimerie Darantière à Dijon]

1 volume grand in-8 (25 x 17 cm), broché de XVI-402-(2) pages. Illustrations au trait en noir dans le texte par Henri Pille. Couverture illustrée en parchemin végétal. Brochage fragile mais encore solide (un peu déréglé), la couverture très fragile est plutôt bien conservée (fente le long du dos et petits manques en tête et en queue, sans gravité). Papier vélin blanc pratiquement sans rousseurs.

Nouvelle édition, en partie originale.

Tirage à 1115 exemplaires.

Celui-ci, un des 1100 exemplaires sur papier vélin (les 15 ex. de tête sont sur Japon).

Exemplaire de dédicace offert à Angelo Mariani, inventeur du vin tonique à la coca.

Double dédicace de Coquelin Cadet et dessin original en couleur par Henri Pille sur le faux-titre (infirmier muni d'un clystère).

"A Mariani ! bienfaiteur de l'Humanité ! son Coquelin Cadet"

"Ce livre est celui de tous ceux qui boivent du vin de Coca Mariani, je l'atteste, Dr Coquelin Cadet"















Ce recueil de blagues potaches, graveleuses et souvent scatologiques, de traits moqueurs sur divers personnages de son temps (notamment Sarah Bernhardt et d'autres), a paru pour la première fois en 1880. C'est ici la seconde édition. 

"Nous vivons, en effet, dans un temps si particulièrement morose que ceux-là me semblent faire une bonne action qui, se souvenant que "rire est le propre de l'homme", s'efforcent à dérider ce grand lac d'ennui et à en illuminer la surface d'un clair rayon de beau soleil." (Armand Silvestre, 16 mai 1885)

"Je n'ai pas à redire ce que je pense de ces histoires que les gens bégueules trouveront peut-être quelquefois un peu salées, puisqu'elles ont presque toutes subi la censure du Tintamarre, qui passe pour être assez bonne fille. C'est là un genre de ... naturalisme dont je raffole, on le sait ; car j'ai toujours pensé qu'il fallait cent fois plus d'esprit pour péter à propos, que pour parler sans raison, et qu'un pet bien plein valait mieux qu'une phrase creuse." (Touchatout, janvier 1880, Préface à la première édition qui se trouve également placée en tête dans ce volume).

On trouve dans ce volume disparate des Joyeusetés Fantasques, des Souvenirs de l'Exposition, des vues sur les Drapeaux, le Théâtre, la Seine, un Sarah-Bernhardtiana, des Conseils, des vues sur l'Angleterre, des Pensées et Définitions, des Facéties d'hiver, etc.

"Un apothicaire vient d'inventer une liqueur qui fait revivre les pendus ; c'est du bromure de pentencium. [...] Saviez-vous que les vidangeurs accommodassent les adverbes à leur fantaisie ? Ils disent : "Je vous suis excrémement obligé !" [...] J'entendais dans un water-closet à 15 centimes ce cri d'un constipé vaincu : Qu'ils sont heureux les chieurs de long !" [...] Je lis sur les prospectus d'hiver d'un tailleur pour chiens : Gâteuses pour vieilles levrettes. [...] J'aime les très grosses femmes parce que quand elle s'en vont on les voit longtemps s'en aller. [...]" (extraits)

Coquelin Cadet consacre tout un chapitre à Sarah Bernhardt dont il se moque hardiment en faisant référence à sa maigreur légendaire. "Quand aime Sarah Bernhardt, on peut dire que l'amour tient à un fil [...] Sarah Bernhardt se mettant au bain : - Un coup d'épée dans l'eau. [...] Sarah Bernhardt c'est le plat du jour [...] Sarah Bernhardt, c'est le sec plus ultra ! [...] etc. (extraits)

Provenance : de la bibliothèque d'Angelo Mariani, inventeur du vin tonique à la Coca, dit Vin Mariani. Mariani était un grand mescène et avait pour amis le tout Paris de l'époque.

Coquelin Cadet (1848-1909) était le spécialiste du monologue sur scène. Il joue à la Comédie Française (1867) et passe ensuite au théâtre des Variétés où il joue des vaudevilles dont ceux d'Eugène Labiche. Il devient sociétaire de la Comédie Française en 1879 et joue Molière. Spécialisé dans le monologue, qu'il découvre en écoutant Charles Cros lire son poème Le Hareng saur, art sur lequel il a écrit deux livres, Le Monologue moderne (1881) et L'Art de dire le monologue (1884), il a porté de nombreux monologues sur la scène, parmi lesquels ceux de Feydeau : Le Potache et Patte en l’air, Les Réformes, Tout à Brown-Séquard, Un Monsieur qui est condamné à mort et Un Monsieur qui n'aime pas les monologues. En 1908, Coquelin cadet est interné dans une maison de santé à Suresnes, où il meurt le 8 février 1909.

Bel exemplaire de dédicace pour ce volume précurseur des recueils de blagues potaches et graveleuses.

Prix : 550 euros

lundi 24 novembre 2025

Les Jacobins et Buonaparte, essai historique sur l'alliance des deux tyrannies qui ont opprimé la nation françaises : par E. M. Masse (de La Ciotat) | A Marseille, chez les principaux libraires, 1815 [de l'imprimerie de Joseph-François Achard, au Boulevard du Musée, à Marseille]. Edition originale.



E. M. MASSE

Les Jacobins et Buonaparte, essai historique sur l'alliance des deux tyrannies qui ont opprimé la nation françaises : par E. M. Masse.

A Marseille, chez les principaux libraires, 1815 [de l'imprimerie de Joseph-François Achard, au Boulevard du Musée, à Marseille]

1 volume in-8 (19,6 x 11,8 cm), dérelié et rogné, sous couverture factice de papier marbré (muette), IV-86-(1) pages. Bon état. Papier frais.

Edition originale.

"Je publie, en 1815, un ouvrage composé au mois de mai 1814, et que dès le mois suivant, je regardai comme superflu. En effet, la tranquillité, le bonheur, dont la France commençait à jouir ; la comparaison qu’il était si facile de faire entre un gouvernement paternel et l’épouvantable tyrannie, qui avait si longtemps pesé sur nos têtes, me paraissaient devoir dissiper tous les regrets qui pouvaient rester dans quelques esprits. Mon opinion fut aussi celle du censeur qui me fut donné ; et cet opuscule, dont on voulut bien faire l’éloge, resta dans mon portefeuille. Le malheur de la Patrie a voulu que les mêmes circonstances, qui avaient dicté mon écrit, se soient reproduites. L’homme, qui a deux fois appelé l’étranger sur notre territoire, n’était donc pas assez connu, puisqu’il a pu faire encore des dupes ; car je ne parle pas de ses complices. Je crois donc remplir un des devoirs du citoyen en contribuant à déchirer le masque dont cet audacieux s’est couvert. Puisse ma Patrie agréer ce témoignage d’un zèle qui m’aura procuré l’honneur d’être inscrit sur des listes de proscription, si les registres de la direction de la librairie et le rapport du censeur ont été mis sous les yeux du tyran, dans le cours déplorable de son usurpation de trois mois ! Je prie le lecteur de ne pas perdre de vue que cet ouvrage a été fait en 1814, et que je n’y ai rien ajouté depuis." (Avertissement).





Étienne-Michel Masse, né en 1778 à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) et mort en 1862, fut un magistrat et homme de lettres provençal, actif sous la Restauration et la monarchie de Juillet. Formé au droit, il occupa plusieurs fonctions judiciaires dans le Sud de la France, où il fut réputé pour la fermeté de ses convictions monarchiques et pour son hostilité profonde envers les excès révolutionnaires. Écrivain politique engagé, Massé publia cette brochure à l'âge de 37 ans. Les Jacobins et Buonaparte, rédigé dès 1814, analyse la continuité entre la dictature révolutionnaire et le despotisme impérial. Sa plume, vive, pamphlétaire et nourrie d’une grande érudition historique, en fait un témoin précieux de la sensibilité royaliste méridionale au lendemain de l’Empire. Masse appartient à cette génération d’auteurs provinciaux qui, après les bouleversements de 1789-1815, cherchèrent à restaurer la mémoire monarchique et à défendre un idéal d’ordre, de paix et de légalité. Il publia plusieurs ouvrages et mémoires sur Aubagne, La Ciotat, et divers autres ouvrages historiques.













Bon exemplaire.

Prix : 250 euros